Compétence, capacités et plus...
www.cadredesante.com . NB : le texte est écrit pour des cadres de santé
La compétence se construit :
La notion de « savoir-être » est différente du savoir-faire, qui est l’aptitude à réaliser une tâche spécifique (cuisiner, utiliser un ordinateur, rédiger un contrat, peindre ou enseigner par exemple). Le savoir-être, c’est un ensemble de qualités professionnelles qui reflètent la manière dont vous réagissez dans un environnement professionnel. Par exemple, lorsque vous partagez un bureau avec des collègues ou êtes en contact avec des clients, la politesse, le respect des autres, la convivialité sont des atouts recherchés par les employeurs. (www.pole-emploi.fr/candidat/au-fait-c-est-quoi-le-savoir-etre)
Le savoir être est un savoir-faire relationnel, façon de savoir comment se comporter, trouver la conduite appropriée à l'emploi considéré, c'est-à-dire adopter les comportements et attitudes attendus dans une situation donnée. (https://savoiretrepro.com/le-savoir-etre/)
Une capacité, c'est l'aptitude à faire quelque chose, une activité qu'on exerce : identifier, comparer, mémoriser, analyser, synthétiser, classer, ... Une compétence mobilise des savoir-faire, des capacités.
Construire une compétence
Une compétence ne s’acquiert pas comme les connaissances, ce n’est pas une augmentation des acquis de même niveau. Il ne suffit pas de s’entraîner à faire un acte pour être compétent à le réaliser quels que soient les situations, le matériel, les protocoles en cours, les lieux, la personne à qui l‘on réalise le soin.
Une compétence présente une construction complexe. Elle induit de connaître le sens de l’activité faite, la connaissance des règles de l’art pour la réaliser ainsi que celles des limites éthiques quant aux modalités de réalisation et de sa finalité.
Construire une compétence nécessite une progression, c’est un parcours constitué d’étapes : partir d’une situation simple pour aller dans la complexité des connaissances et des savoir-faire et savoir-être, nécessités par une situation, en incluant forcément une attitude réflexive de la part de celui qui réalise l’activité. Mais ce n’est pas parce qu’elle est complexe qu’il faille en plus compliquer sa compréhension et son approche, ou son évaluation.
Pour ceux qui doutent, je propose de lire : http://www.bief.be/index.php?s=3&rs=17&uid=107
Ou encore :